Vendre des fleurs à Cuba est «contre la loi »
LA HAVANE, le 13 janvier (UPECI) Si l'on parle de criards, les vendeurs de fleurs font concurrence avec le vendeur de cacahuètes classique. A Cuba les fleurs naturelles sont un produit de large demande parmi la population ; malgré cela, le gouvernement restreint sa
commercialisation en ne donnant pas de licence aux particuliers pour effectuer les dites ventes.
Après avoir interviewé un groupe de vendeurs de fleurs ambulants on a appris que seulement sont légaux ceux qui sont employés par des magasins de fleurs d'état, et que ceux-ci fournissent à leurs travailleurs des fleures de mauvaise qualité et à
des pris si élevés que plus des trois quarts d'entre eux se risquent à vendre pour leur compte malgré les confiscations et les amendes élevées auxquels ils sont soumis pour réaliser ce travail.
Malgré cela, depuis très tôt le matin on entend les vociférations qui invitent les catholiques et les «santeros » à acheter des fleurs pour leurs autels.
D 'autre part, on a appris que les magasins de fleurs du gouvernement, situées à Miramar et au Vedado, vendent des fleurs exotiques en dollars américains.
Traduction: Genevieve Tejera
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