La police refuse de remettre les actes de confiscation de jouets
LA HAVANE, le 5 janvier (Roberto de Miranda, Collège de Pédagogues) – Lors d'une fouille effectuée le 13 décembre dernier dans la maison où ils étaient cachés, on a réquisitionné les jouets que nous allions remettre aux gagnants
du Premier Concours International de Dessin et d’Ecriture, convoqué par le Collège de Pédagogues et l’organisation écologiste Naturpaz sur le thème de l’environnement.
Les agents, qui ont dit obéir à des ordres du Commandant en Chef (Fidel Castro), qui avait dit que le concours ne pouvait pas avoir lieu d’aucune manière, n’ont pas laissé d’actes de confiscation des objets qu’ils ont emmenés: bicyclettes,
patins, patinettes, voitures, parapluies, chaussures. Les chaussures nous les avions obtenues récemment dans une foire où on les vendait à bas prix.
Plus de 200 enfants de différentes régions du pays ont participé au concours, et les jouets ont été achetés dans des magasins où il faut payer en devises.
Ceci a été quelque chose de très frappant. Les enfants étaient très tristes. Nous avons beaucoup de chagrin pour cette situation. Les dessins des enfants n’ont pas été jetés, ils sont exposés dans les différentes filiales
du Collège de Pédagogues. Nous demandons aux pédagogues de Miami, à tous les frères de l’exil qui nous ont tant aidés, que s’ils le peuvent, si un jour ils peuvent envoyer un petit ballon à ces enfants, qu’ils le fassent, bien que ce ne
soit qu’un petit jouet.
Le capitaine Gustavo a signalé que la confiscation des jouets et des chaussures était un ordre du Commandant en Chef, parce que la révolution n’a pas assez pour donner ni bicyclettes ni patins aux enfants. Malgré cela, la révolution a bien les ressources
pour vendre des jouets avec des dollars dans les ‘shoppings’, où nous avons fait les achats dont nous avons gardé les reçus.
Traduction: Genevieve Tejera
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