CUBANET

4 janvier 2000



L’an 2000 commence avec des exigences de l‘opposition

LA HAVANE, le 3 janvier (Oswaldo de Cespedes, CPI) – Les fêtes de Noël et l’arrivée du nouvel an ont signifié un défi et des moments de réflexion pour les membres de l’opposition pacifique, défenseurs des droits de l’homme et pour toutes les formes de manifestation de la société civile proscrite par le régime de La Havane.

Avec les dernières arrestations effectuées par la police politique le 23 décembre dernier, qui a impliqué des leaders de différents groupements qui sont toujours enfermés dans des cellules murées du Département Technique d’Investigations de la Police Criminelle (DTI), situé dans les rues 100 et Aldabo de la municipalité Boyeros de cette capitale, la dissidence a multiplié sa clameur pour la libération des détenus et l’idée de l’unité des opposants contre la dictature prend force de nouveau.

La Ferme Baraguá, située dans le Mirador du Diezmero, municipalité havanaise de San Miguel del Padron, est depuis le 30 décembre dernier le siège d’une vigile permanente des opposants de La Havane pour réclamer la libération immédiate des 16 détenus du DTI.

Dans une déclaration au CPI, Secundino Lugo, membre de coopérative agricole indépendante et propriétaire de la Ferme Baraguá, a expliqué: Ce geste civique n’est pas seulement pour la libération de Maritza Lugo Fernández (ex prisonnière de conscience, sa fille, et l’une des 16 détenus), mais il comprend William Ernesto Herrera Diaz, président de la Ligue Civique Marti, Galman Rodriguez, président de l’Union Nationale d’Opposants, Marcos Lazaro Torres Léon, coordinateur national du Parti Démocratique 30 Novembre Frank Pais, Carlos Alberto Dominguez, président de Naturpaz, Migdalia Rosado, membre du directoire de Tamarindo 34 Droits de l’Homme, et tous les autres détenus par la police politique.

Et Lugo a ajouté ensuite: Tous ont été détenus la veille de la nuit de Noël, ils sont toujours enfermés injustement avec des délinquants communs, et nous demandons au monde libre qu’il nous soutienne dans notre demande de justice.

Pour terminer Secundino Lugo a dit emphatiquement: Ici nous resterons jusqu’à ce que tous soient libérés. Aujourd’hui c’est le 1er janvier de l’an 2000, avec moi se trouvent mes petites filles qui n’ont pas pu être avec leur mère ni la nuit de Noël, ni au Nouvel An, de plus il y a ceux qui pensent comme ma fille, et nous sommes tous disposes à payer n’importe quel prix pour exiger les libertés et les droits qui nous correspondent.


Traduction: Genevieve Tejera

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