Les « visites » de la Sûreté de l'Etat aux ex balseros
LA HAVANE, le 21 février (Maria Elena Rodriguez, Cuba-Vérité) – Le soir du 9 décembre dernier Oscar Moreno Betancourt a reçu la 'visite' d'un lieutenant du Département de la Sûreté de l'Etat (DES), qui dit s'appeler Medina et le harcèle
toujours pour sa condition de réfugié rendu à Cuba en juin 1995 lorsqu'il a essayé d'arriver par ses propres moyens au territoire des Etats Unis d'Amérique.
Ce Medina a dit avec un ton menaçant : « Il y a un commentaire qu'un exode aura lieu, fais attention à ce que tu fais. S'ils ouvrent les postes et que peux t'en aller : félicitations. Mais en ce moment, il n'y a encore rien ».
Moreno Betancourt, systématiquement harcelé depuis sa dévolution malgré les accords migratoires entre le régime de Castro et le gouvernement des USA, a été la cible constante d'arrêts arbitraires, convocations policières sans
fondement, et ce que l'on appelle « visites de la DES » à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit.
Malgré cela, le Service d'Immigration et de Naturalisation (INS) des Etats-Unis a refusé à Monsieur Moreno l'entrée légale à ce pays dans les quatre occasions où celui-ci a recouru au plan de réfugiés de la Section des Intérêts
des USA à La Havane.
La raison de sa dévolution a été d'obéir exactement aux accords migratoires ; malgré cela, lorsque les garde-côtes d'Amérique du Nord à ce moment-là l'a intercepté à 37 milles des côtes des USA, son compagnon de
traversée affrontait des problèmes de santé motif pour lequel il fut hospitalisé et postérieurement a obtenu la résidence légale dans ce pays.
Pour sa part, rendu à l'île, Oscar Moreno Betancourt continue à recevoir le mauvais traitement systématisé de la DES, et de façon très spéciale les « visites » du dit Lieutenant Medina. Celle-ci est la situation réelle de
l'un des premiers réfugiés rendus à Cuba en vertu de « nouvelles normes migratoires ».
Traduction: Genevieve Tejera
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