Une prisonnière politique cubaine sans l'attention médicale nécessaire
GUANTANAMO, le 14 février (Rafael Fonseca Ochoa, ASPIC) – Discrimination, menaces et assistance médicale insuffisante sont des pratiques employées systématiquement dans la prison de femmes de cette province contre la prisonnière politique Yesenia Rodriguez
Aguilar.
Rodriguez, 30 ans et condamnée à trois ans de privation de liberté pour le délit supposé de sortie illégale du pays, le 29 janvier dernier a été conduite à l'Hôpital Universitaire Agustino Neto pour y effectuer un ultrason et
une analyse d'urine que le gynécologue lui avait indiqué. Après avoir fait ces tests on n'a pas permis que le personnel médical puisse les vérifier et a été rendue à la prison sans même savoir quel était le résultat des
analyses.
Pendant le voyage de retour, Rodriguez a eu mal au coeur et perdait l'équilibre mais en demandant de l'aide à l'officier qui la conduisait, Dignora Navarro, celle-ci lui a répondu en la poussant qui l'a presque fait tomber par terre.
La prisonnière politique se trouve actuellement enceinte, et les autorités pénales lui font pression pour qu'elle accepte de se soumettre à une méthode d'avortement qui a été refusé catégoriquement par madame Rodriguez.
Yesenia Rodriguez Aguilar se trouve dans un état de santé délicat à cause de douleurs fortes dans la région lombaire, cystite et infection des reins. L'attention médicale effective lui est refusée, aux dires de la direction de la prison, parce
qu'elle n'accepte pas un avortement volontaire.
Traduction: Genevieve Tejera
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