Sauvons Cárdenas et Varadero
Hector Maseda, Groupe de Travail Decoro
LA HAVANE, février Le 30 janvier 2000, a informé le journal « Granma », a eu lieu une explosion à bord du bateau libérien « Sletreal » lorsqu'il réalisait des manuvres d'approche vers le port de Cárdenas pour prendre un
chargement de pétrole.
Comme conséquence de ce fait l'information continue en disant : « il se trouve partiellement submergé.. dans le chenal d'accès au port.. » Plus loin il signale qu' «une fuite de combustible s'est produite ».
Quelque chose dans cette nouvelle attire notre attention que nous voyons comme une contradiction. Si le bateau s'approchait pour prendre un chargement de pétrole, il n'a pas pu contaminer le port après un naufrage partiel, puisque nous devons supposer qu'il n'avait pas encore reçu
le combustible dans sa cuve.
Si, au contraire, il était déjà partiellement ou complètement chargé, alors ils ne pouvaient pas être en train de faire des manuvres pour amarrer. Dans ce cas, ce fait a du arriver quand il était au port et en opération de charge, ou
lorsqu'il sortait du chenal avec ses citernes remplies du liquide visqueux, pour se diriger vers son escale suivante.
Ce qui est vrai c'est que le pétrole se déverse dans ses eaux, ce qui provoque, sans aucun doute, une contamination de l'environnement dans cette zone, non seulement dans ses eaux, mais sur ses côtes, ce qui sera plus ou moins grave selon les moyens techniques dont on
dispose, le temps que prendront les opérations de nettoyage et l'extension de la fuite de pétrole.
Il vient rapidement à l'esprit le port de La Havane. Les presque 40 ans de lutte pour nettoyer ses eaux et lit marin sans résultats positifs. Les déchets industriels et de tout-à-l'égout qui se versent sans discrimination sur ses côtes, et toutes les
autres sources de contamination qui existent dans le pays.
Nous espérons que les autorités compétentes ne tardent pas à effectuer les travaux de dépuration. Si non, non seulement la baie et les côtes de Cárdenas souffriront des effets prédateurs, mais que ceux-ci pourraient s'étendre vers la
célèbre plage de Varadero, pour la proximité qui existe entre les deux villes.
L'une et l'autre sont séparées à peine par une frange étroite de terre : la péninsule de Hicacos. Le passage de la marée noire vers Varadero pourra se produire par n'importe quel chemin et/ou moyens naturels et de communication géographique.
Sauvons
Cárdenas et Varadero ! Son affectation, à cause de la contamination de l'environnement, peut toucher réellement des douzaines de milliers de Cubains.
Traduction: Genevieve Tejera
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