Richesse du savoir, technologie et discrimination
Eulalia Mesa Acosta, Cuba Voz
LA HAVANE, le 13 avril Les accès au développement ou à l'enrichissement de la connaissance élémentaire par l'Internet, ainsi qu'à l'éducation supérieure à Cuba sont interdits à ces personnes qui considérées
comme pas dignes de confiance politiquement.
Seulement les travailleurs approuvés par une entité d'état, les militants de l'Union de Jeunes Communistes (UJC) appartenant au comité national et les étrangers, on la permission d'avoir accès au réseau Internet.
Les marginalisés, comme les dissidents ou apathiques (au régime communiste), ne pourront pas s'inscrire dans les centres d'éducation supérieure. Ceci a été ratifié pendant le récent Congrès de la Fédération d'étudiants
Universitaires (FEU) de Cuba.
Aujourd'hui, au début du XXIe siècle, la société cubaine n'échappe pas au développement technologique de l'informatique, au réseau des réseaux Internet, parmi d'autres. C'est pour cela que dans différentes institutions du pays ce
service se trouve disponible, seulement pour un certain groupe de la population.
Parmi les institutions qui jouissent de l'accès à Internet se trouvent les centres liés à l'activité scientifique, les universités, entités de l'Etat, centres qui offrent des services publics comme le Palais Central d'Informatique dans la ville de
La Havane et la Bibliothèque National de Sciences et Techniques parmi d'autres.
Le Palais Central d'Informatique a le courrier électronique comme offre publicitaire ; mais lorsqu'on demande à utiliser ce service, les fonctionnaires en charge répondent au demandeur que « c'est uniquement et exclusivement à l'usage du Comité National de
la UJC ».
Pour sa part, la Bibliothèque Nationale de Sciences et Technique, qui se trouve dans le Capitole, offre un service de courrier électronique sur l'Internet, mais les usagers pour y accéder doivent présenter une lettre de leur centre de travail leur donnant son aval
politique. En plus, ce service coûte 25 pesos l'heure, et on permet son utilisation aux personnes avec activité scientifique qui sont chefs de projets d'investigation.
Le service de courrier électronique pour étrangers coûte 5 dollars l'heure.
Malgré cela, les Cubains qui n'ont pas les qualifications politiques bien qu'ils aient besoin du service de courrier électronique, que ce soit pour des questions de travail ou usage personnel, ne pourront pas y avoir accès.
L'accès à la connaissance par les études universitaires est limité par décret gouvernemental « seulement pour les révolutionnaires », exactement comme indiqué dans le Congrès de la FEU qui s'est récemment achevé.
Celui qui n'est pas d'accord avec la politique du gouvernement de Fidel Castro est considéré « contre-révolutionnaire », et pour cette raison n'aura aucune possibilité de s'inscrire pour suivre des cours, puisque tout le système d'éducation dépend
et est contrôlé absolument par le parti du gouvernement : le communiste.
Paradoxalement, pendant le Sommet Sud-Sud, qui a lieu en ce moment à La Havane, l'un des points de l'agenda est précisément « L'accès aux connaissances et à la technologie ».
Traduction: Genevieve Tejera
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